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Les nouvelles de la région Atelier sur la régulation de l'émigration... | Dimanche 26 Décembre 2010,
L'OIM, l'Organisation Internationale pour la Migration, a lancé " la semaine des migrants, du 26 au 30 décembre 2010, dans les cinq régions de l'intérieur" de notre pays. Dans cette optique, un atelier de réflexion portant sur les questions liées à l'émigration ou l'immigration, à laquelle ont pris part des représentants de toute la communauté locale, tant les responsables des services publics que les membres de la société civile a vu le jour à Dikhil, le dimanche 26 décembre dernier. Un atelier qui s'inscrit dans le cadre d'un programme visant l'amélioration de la protection des migrants et des individus voyageant vers et à travers notre pays. Certes, l'émigration n'est pas un problème nouveau. C'est un phénomène vieux comme le monde et cela fait belle lurette que l'on y songe. Seulement l'effectivité des mesures engagées à cet effet reste à désirer. En témoigne l'augmentation exponentielle des flux de migrants qui, dans notre pays comme ailleurs, ne cessent de croître de jour en jour. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les routes à destination de la capitale, qui offrent le spectacle quotidien d'afflux de migrants en provenance des pays limitrophes, à la recherche d'un Eldorado. Force est de reconnaître que les efforts déployés par l'administration pour lutter contre ce phénomène sont restés vains : Arrestations massives, rapatriement vers les pays d'origine,… Rien à faire. Loin de se décourager, ces derniers qui constituent un casse-tête pour les forces de l'ordre, reviennent de plus belle. C'est dans ce contexte que l'OIM, a initié cet atelier de réflexion sur " les rôles et responsabilités des acteurs locaux pour la réduction du flux de migrants irréguliers ". A travers cette initiative, l'OIM entend en effet impliquer tous les acteurs locaux, responsables administratifs, les corps armés et la société civile pour chercher un moyen de régler collectivement ce problème qui ne peut l'être de façon séparée. L'atelier n'a pas manqué de susciter un débat riche et houleux qui a permis de mieux cerner les questions liées à ce phénomène dans toute son ampleur, avant d'en envisager les solutions jugées les plus efficaces. Dans un premier temps, les participants ont brochés le tableau des problèmes posés par l'immigration, en particulier les risques de contagion des maladies telles que le cholera, la tuberculose, le VIH SIDA…etc. Seulement, cet aspect des choses s'accompagne des considérations d'une autre dimension, cette fois d'ordre éthique et moral mais aussi économique. En effet, le migrant est avant tout un être humain qui souffre dans son périple : dépouillement de ses biens, perte de vie (faim, soif, accidents), viol…etc. Quoi de plus normal, dans ces conditions, que de le secourir ? D'autre part, les immigrés représentent une main-d'œuvre à bon marché, qui sont au service des ménages et des activités économiques et qui, à ce titre, contribuent, dans une large mesure, au développement du pays. Sans oublier toutefois l'aspect juridique posé par ce phénomène. Enfin, les participants se sont penchés sur la question de fond de savoir quelles solutions préconiser dans un tel contexte, en vue de reconsidérer les rapports avec les migrants qui s'avèrent ainsi incontournables ou pourra-t-on dire, un mal nécessaire avec lequel il faut faire, vaille que vaille. Un ensemble de mesures à prendre, visant non seulement la réduction des migrants mais surtout la conformité dans un cadre légal, sont finalement proposées. Ce qui sous-tend notamment la sensibilisation de la population locale sur les risques et dangers liés à ce phénomène ainsi que le respect et l'application des lois et réglementations en vigueur dans le pays. " Je suis heureux de constater que la question de l'immigration demeure dans les préoccupations de chacun d'entre vous ", dira même à cette occasion, le préfet adjoint de la Région, M. Houssein Mohamed, pour qualifier le vif intérêt manifesté par les participants au débat ainsi engagé, malgré l'heure tardive. H.A
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|   Fest-Horn à Dikhil Jeudi 16 Décembre 2010
La région de l'Unité a passé un week-end musical intense le jeudi 16 décembre dernier en accueillant la 11ème édition de Fest-Horn, le festival annuel de la musique, organisée par l'ADAC, l'Association pour le développement de l'Art et de la culture, sous l'égide du Ministère de la Communication et de la culture. Les Dikhilois qui se sont mobilisés massivement ont envahi, très tôt dans la soirée, le complexe sportif qui a abrité ces animations musicales. La région de Dikhil a eu l'honneur de recevoir le célèbre chanteur Mohamed Habib dit " Père Robert ", de la diaspora djiboutienne, résidant en Belgique, ainsi que les artistes talentueux venus de Djibouti comme Habad, Okoss et Dirieh, renforcés également par la troupe locale qui n'ont pas manqué de faire vibrer la soirée par des chants et danses, dans les différentes langues nationales jusqu'à tard dans la soirée. La fête ne s'arrête pas là, puisque le Fest Horn se déroule une semaine et le prochain rendez-vous pour Dikhil est fixé au samedi 18 décembre où sont attendus entre autres les artistes des pays étrangers. Samedi soir Il faut souligner que cet événement culturel, initié par l'ADAC, constitue un événement de grande envergure, qui se perpétue chaque année, grâce au soutien du chef de l'Etat, son Excellence M. Ismaël Omar Guelleh ". Il s'agit d'une plate forme de rencontre et d'échange pour les artistes de la sous-région, visant non seulement à promouvoir la culture mais aussi la paix et le dialogue au sein des peuples de pays de l'IGAD. N'est-ce pas là deux principaux idéaux chers à notre président de la République M. Ismaël Omar Guelleh, qui en a d'ailleurs fait le cheval de bataille de sa politique.
HA
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